Traitement de la schizophrénie
Le traitement de la schizophrénie sera centré sur la gestion des symptômes de la personne. Pour ce faire, ils devront probablement prendre leurs médicaments pendant une période indéterminée, voire toute leur vie. La psychothérapie, une sorte de thérapie par la conversation, constituera probablement une partie importante du plan visant à les aider à comprendre et à gérer leurs symptômes. Il existe plus d’un type de psychothérapie et de nombreux types de médicaments. Vous voudrez donc savoir ce que cela implique.
Psychothérapie individuelle
Pendant les séances, un thérapeute ou un psychiatre peut apprendre à la personne à gérer ses pensées et son comportement. Ils en apprendront davantage sur leur maladie et ses effets, ainsi que sur la façon de faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Cela peut aussi les aider à gérer leur vie quotidienne.
Types de psychothérapie
Thérapie cognitivo-comportementale(TCC)
Cela peut aider la personne à changer de pensée et de comportement. « Un psychiatre leur montrera comment gérer les voix et les hallucinations » indique Emile Henneguelle. Avec une combinaison de séances de TCC et de médicaments, ils peuvent éventuellement dire ce qui déclenche leurs épisodes psychotiques (moments où les hallucinations ou les délires se manifestent) et comment les réduire ou les arrêter.
Thérapie d’amélioration cognitive (CET)
Ce type de thérapie s’appelle également remédiation cognitive. Il enseigne aux gens comment mieux reconnaître les signaux ou déclencheurs sociaux et améliorer leur attention, leur mémoire et leur capacité à organiser leurs pensées. Il combine un entraînement cérébral sur ordinateur et des séances de groupe suite par un psychiatre.
Types de thérapie psychosociale
Si une personne atteinte de schizophrénie constate une amélioration au cours des séances de psychothérapie, il est probable qu’elle aura besoin de davantage d’aide pour apprendre à faire partie d’une communauté. C’est là que la thérapie psychosociale entre en jeu.
Groupes d’entraide
« Vous devez encourager votre proche à participer aux programmes de soins communautaires et de proximité pour continuer à développer ses compétences sociales » rappelle Emile Henneguelle. L’Alliance nationale pour la maladie mentale (NAMI) est une organisation de proximité qui offre un programme gratuit de poste à poste, par exemple. Il comprend 10 sessions destinées aux adultes atteints de maladie mentale qui souhaitent en savoir plus sur leur maladie auprès de personnes qui en ont fait l’expérience ou qui l’ont vécue avec un être cher.
Éducation familiale
Votre connaissance de la psychose et de la schizophrénie peut aider un ami ou un membre de la famille qui en est atteint. Les recherches montrent que les personnes atteintes de schizophrénie disposant d’un système de soutien solide réussissent mieux que celles qui ne sont pas encouragées par leurs amis et leur famille.
L’utilisation d’antipsychotiques
Ce traitement vise à aider la personne à se fixer et à atteindre ses objectifs et à créer un sentiment d’optimisme et des croyances positives sur elle-même et les autres.
Antipsychotiques de deuxième génération
Ces nouveaux médicaments sont moins susceptibles de provoquer certains effets secondaires que les antipsychotiques de première génération. Mais de nombreux médicaments de cette famille peuvent entraîner une prise de poids et augmenter les taux de sucre dans le sang et de cholestérol. Des modifications de la nutrition et de l’exercice, et éventuellement une intervention médicamenteuse, peuvent aider à remédier à ces effets secondaires.
Antipsychotiques de première génération
Vous pourriez entendre ces médicaments appelés typiques ou conventionnels. Ces médicaments bloquent une substance chimique appelée dopamine dans le cerveau et sont plus susceptibles que les antipsychotiques de deuxième génération de causer des troubles importants du mouvement tels que la raideur musculaire intense (appelée dystonie) ou une affection susceptible de se développer après une exposition prolongée appelée dyskinésie tardive.